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 les risques de la montagne

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Kspr

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Date d'inscription : 19/01/2006

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MessageSujet: les risques de la montagne   les risques de la montagne EmptyDim 22 Jan - 14:44

Sauveteurs en montagne et enquêteurs des cimes SÉCURITÉ En plus de leurs opérations auprès des blessés, les gendarmes de haute montagne mènent de nombreuses missions judiciaires.
Christophe Cornevin
[21 janvier 2006]

DANS LE SEUL MASSIF du Mont-Blanc, 41 personnes ont perdu la vie et 568 ont été blessées l'année dernière. Chutes de pierres ou de séracs, crevasses, nappes de brouillard... «En trois heures de temps, insiste le lieutenant Hervé Fabry, pilote d'hélicoptère à la section aérienne de Chamonix, la température peut baisser de 20 degrés. On peut alors retrouver des gens en t-shirt sous la neige.»

Au bout d'un quart d'heure, les victimes d'avalanches voient, quant à elles, leurs chances de survie s'amenuiser. Elles avalent de la neige, qui fond dans leurs poumons. Elles décèdent noyées, à plusieurs milliers de mètres d'altitude.


«On ne peut en vouloir aux victimes de la montagne, ni leur reprocher leur méconnaissance. Souvent, poursuit le commandant Nicolas Bonnevielle, les gens trouvent la mort parce qu'ils vont au bout de leurs limites et qu'ils ont surestimé leurs forces. Les histoires de randonneurs ou de skieurs complètement inconscients ne représentent que 1% de notre activité.»

Quarante hommes en alerte jour et nuit


«Mais des miracles arrivent tous les jours», se satisfait le commandant Nicolas Bonneville, qui se rappelle ces deux enfants de huit ans sauvés alors qu'ils erraient perdus avec leurs parents dans la Vallée Blanche. Ou de ces deux Tchèques en chaussures légères, ne disposant chacun que d'un bâton, découverts à plusieurs milliers de mètres d'altitude en grande difficulté. Ils venaient de dévaler une arrête sur les fesses avant d'échouer au fond d'une crevasse.


Depuis plus de trois ans, Nicolas Bonneville dirige le peloton de gendarmerie de haute montagne (GPHM) de Haute-Savoie. Au total, une quarantaine d'hommes, à la fois guides et militaires, qui mènent environ quatre interventions de secours chaque jour. Créée en 1958, cette unité d'élite demeure en alerte jour et nuit. «Avant, il fallait attendre que les familles de victimes appellent depuis la vallée, explique l'adjudant-chef Patrice Ribes. Notre efficacité a été redoublée grâce au GPS, ce qui nous évite désormais d'avancer à la boussole.»


En marge des sauvetages en haute altitude – leur mission initiale – les hommes du GPHM voient leurs activités évoluer en fonction de nouvelles pratiques de sport extrême, tels que le parapente ou l'aile delta, le free ride ou le surf hors piste en d'improbables endroits. «Avec le goût des défis, les mentalités ont changé et nos méthodes doivent s'adapter», considère simplement le commandant Bonneville.


Les gendarmes de haute montagne sont également de plus en plus accaparés par des missions judiciaires. L'année dernière, les 400 procédures effectuées ont représenté près du tiers de leur activité. Comme ailleurs, la montagne vit une judiciarisation croissante. «Tout est devenu prétexte à une plainte ou une enquête pour déterminer des responsabilités en cas d'accident, constate un officier. Notre peloton a récemment enquêté sur un guide qui avait oublié de refermer le mousqueton d'un client. Ce dernier avait fait une chute mortelle, mais on avait réussi à établir le non-lieu.» Outre les nombreux contentieux entre guides et clients, les problèmes de cordages ou de sécurité sur les pistes, les gendarmes du PGHM sont appelés pour des constatations sur des lieux d'éboulements, l'audition de skieurs impliqués dans les avalanches, ou encore pour des morts étranges et des disparitions inquiétantes.


«Le berceau idéal du meurtre presque parfait»

L'année dernière, ces procédures ont débouché sur quatre condamnations. «Parfois, il peut s'agir d'assassinat déguisé. La montagne est le berceau idéal du meurtre presque parfait», lance un vieux briscard, rappelant qu'une équipe avait été engagée dans des dossiers criminels.


Depuis leur création, six gendarmes du PGHM ont trouvé la mort en montagne, dont quatre à l'entraînement. «Même si le secours est notre priorité absolue, nous évitons de prendre des risques inconsidérés, confie toutefois le colonel Christian Rodriguez, commandant le groupement de Haute-Savoie. Faut-il engager 170 hommes en milieu hostile, et à la nuit tombée, pour sauver une personne dépressive partie à l'évidence pour se suicider ? Mais on fera le maximum», explique-t-il, précisant que «trois ou quatre personnes disparaissent chaque semaine dans nos montagnes».

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